La seconde lecture du projet de loi asile et immigration, qui commence ce mercredi 11 juillet, permettra de :
–Revenir sur tous les durcissements inutiles du Sénat (dont la restriction d’accès à l’Aide Médicale de l’Etat qui est un non-sens sanitaire, le rétablissement du délit de solidarité -alors que la décision récente du Conseil Constitutionnel renforce et confirme l’avancée que nous avions obtenu pour y mettre fin et que nous confirmerons donc-, ou encore l’annulation des mesures que nous avions portées pour favoriser l’insertion par le travail).
–Confirmer l’une des seules mesures intéressantes apportées par le Sénat : le retour à 30 jours du délai de recours devant la CNDA (contre 15 jours votés initialement à l’Assemblée Nationale). Le gouvernement a donné son accord pour ce retour à 30 jours et c’est une très bonne nouvelle, tant c’était une demande forte et légitime de l’ensemble des acteurs (associations, avocats…).
– Remettre en débat des questions importantes : la rétention des mineurs (le dépôt avant fin 2018 de la proposition de loi sur la fin de la rétention des enfants -et plus globalement des personnes vulnérables-, sur laquelle travaille le groupe LREM à l’Assemblée est essentiel), ou encore l’expérimentation, sur des territoires volontaires et pour des métiers en tension, du travail des demandeurs d’asile dès le dépôt de la demande.