Le G7, notamment grâce au rôle diplomatique de la France, a su mobiliser des moyens indispensables face au désastre environnemental qui sévit en Amazonie. Néanmoins, les grandes puissances doivent tirer les leçons de cet épisode inédit et s’engager effectivement dans la lutte contre la déforestation, notamment celle qu’elles importent par le biais du commerce de produits agricoles et miniers en provenance des régions tropicales. Chaque société doit urgemment engager des changements structurels profonds, dans un esprit de coopération multilatéral tel que promu par la présidence française du G7, plutôt que de se limiter à des actions curatives et sporadiques sans impact systémique.
Enfin, les initiatives sectorielles annoncées dans le textile, la réfrigération et le transport maritime vont dans le bon sens, mais elles doivent impérativement être consolidées par un encadrement juridique efficace et accompagnées d’un suivi annuel transparent, en particulier concernant les impacts sur le climat, la biodiversité, les droits humains et la pollution locale.
Député de Maine-et-Loire